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Medical Council of Paris : https://www.conseil-national.medecin.fr/

Ethno-Chirurgie

CHIRURGIE PLASTIQUE ETHNIQUE

 

Docteur Patrick Knipper

25 rue de Bourgogne

75007 Paris

www.docteur-knipper.com

 

 

 

Aujourd’hui, la médecine a suivi le chemin d’une certaine « mondialisation ». Nous avons, en quelque sorte, universalisé notre biomédecine. La chirurgie plastique, comme beaucoup d’autres spécialités, se pratique aujourd’hui quasiment dans le monde entier et des gestes techniques très spécialisés peuvent être effectués presque partout.

Au cours de nos missions humanitaires de chirurgie plastique, nous avons exporté notre technologie et les patients que nous avons rencontré ont pu bénéficier d’interventions parfois très sophistiquées. Pour autant, nous avons eu l’impression que notre biomédecine ne pouvait pas tout traiter. Bien au contraire, le non respect de certaine pratique thérapeutique locale pouvait même aller contre une certaine guérison de nos patients. Nous avons, au cours de nos différentes expériences, investigué cet univers de la médecine dite traditionnelle pour arriver à l’intégrer à notre thérapeutique dite moderne. La notion de chirurgie plastique ethnique résulte donc de cette cohabitation entre notre biomédecine et la médecine traditionnelle. Elle consiste à traiter le patient dans sa totalité, avec des moyens technique sophistiqués mais dans le respect de ses origines, de ses croyances, de son ethnie et en fonction des traditions thérapeutiques locales. La chirurgie plastique ethnique ne se contente pas de traiter un patient ; elle essaye de le guérir.

 

 

 

GUERIR

En mission humanitaire, nous avons souvent appris que le concept du mot « guérir » ne nous appartenait pas. Par exemple, sous nos latitudes, le traitement d’une articulation douloureuse peut-être une « arthrodèse » c’est à dire pratiquer une intervention qui « bloque » l’articulation douloureuse pour qu’elle ne fasse plus mal. On traite le symptôme « douleur » et l’on croit que le malade est guéri. Le patient perd un peu sur le plan fonctionnel mais il ne ressent plus de douleur. Comment conceptualiser le lien qui existe entre la disparition de la douleur et le fait de « souder » deux os. De surcroît, la douleur reste une émotion. Comment concevoir cette émotion ? Comment la matérialiser ? Nous observons, immédiatement, la limite de nos définitions, la limite de nos affirmations. Le chirurgien a réussi l’intervention puisque le patient n’a plus mal. Le patient est guéri puisqu’il n’y a plus de douleur mais l’articulation est bloquée. Donc, l’intervention est réussie bien que l’articulation ne soit plus fonctionnelle. Nous avons là, une démonstration de la limite de notre définition du mot « guérison ».

 

Ainsi, une autre limite réside dans l’« effet placebo ». C’est ainsi que nous qualifions l’efficacité d’un produit sans principe actif. On traite un patient avec un médicament peu efficace voire complètement inefficace mais le patient se sent beaucoup mieux parce qu’il « croît » que cela vient du traitement. Nous avons tous ressenti ce sentiment d’aller beaucoup seulement après avoir été rassuré par son médecin et, cela, sans avoir encore acheter les médicaments à la pharmacie. Il existe un certain « effet » placebo dans le simple ton rassurant du médecin. Mais que représente véritablement «un effet » pour un berger du sud du Niger ? Que signifie « principe actif » pour un marchand Congolais ? Encore des définitions ? Acceptons que sous d’autres latitudes, un « effet » puisse être un « dieu de la forêt » et qu’un principe actif puisse être, tout simplement, l’influence d’un guérisseur ou d’une amulette.

 

Dans les pratiques plus traditionnelles, la notion de guérison reste également difficile à appréhender. Comme le rappelle Claudine Brelet[1], « une grande partie des pratiques de guérissage[2] repose beaucoup plus sur une étiologie d’ordre psychologique ou social, ou encore les deux à la fois (comportement inadapté d’un ou plusieurs membres de la famille envers le malade, décès ou malchance de la famille), qu’elle ne se fonde sur une description aussi précise que possible des symptômes, comme le fait la médecine moderne. Cela pourrait expliquer en partie le recours si important accordé à la divination dont les meilleurs praticiens possèdent une sensibilité aiguisée à autrui, une capacité de relation fusionnelle avec leur entourage qui, de toute évidence, s’avèrent impossibles, voire insupportables, au sein de masses urbanisées. »

 

LE PATIENT

La notion de « patient » reste, également, une entité bien européenne. En effet, le concept de « patient » fait fusionner, dans nos contrées, l’être à sa maladie. En Afrique, par exemple, le malade et la maladie demeurent bien distincts.

 

En Afrique, le malade appartient à une famille, à un village, voire à une ethnie. Il ne sera pas atteint par hasard. Le malade a une histoire qu’il faudra apprendre à écouter. De plus, le malade n’est pas toujours celui que l’on voit ou que l’on croit. Le malade que l’on vous présente n’est peut-être que le représentant d’une famille et c’est peut-être la famille qui est « malade ».

 

La maladie peut donc appartenir à une famille ou à une peuplade. La maladie n’est probablement pas là par hasard et elle a son histoire. Il faudrait la comprendre mais nous n’avons pas toujours le temps ni les facultés pour pouvoir l’assimiler. En effet, il y a toujours une « raison » à l’accident qui arrive au patient ou à la maladie qui le touche. Le patient a probablement traversé, à tort, le « lieu des génies » ou bien il a mangé, toujours à tort, de la viande de perdrix. Dans certains villages, il existe des « lieux » où il est interdit de passer à certaines heures de la journée. Le fait de transgresser cette règle peut expliquer l’accident ou la maladie. Certaines familles ne doivent pas manger de la viande de perdrix ou de cochon. Transgresser la règle peut, également, expliquer l’accident ou la maladie. Il y a toujours une raison aux choses et cela peut expliquer un certain « fatalisme » que l’on peut observer dans ces pays.

 

Nous ne restons que des techniciens de surface, alors que le mal peut venir des « profondeurs » de la forêt. Comment peut-on soigner avec une simple greffe de peau le visage d’un enfant qui est « mangé »[3] par sa grand-mère … La maladie, en Afrique, n’appartient pas toujours au patient et le malade n’est pas toujours le patient. Il est donc souvent difficile d’opérer « la maladie » et il est encore plus difficile, pour nous, de soigner un mal que l’on ne voit pas. Il serait très prétentieux de croire que l’on peut vraiment traiter par une technique chirurgicale un mal que l’on ne connaît pas.

Cependant, les familles acceptent de plus en plus les traitements occidentaux dits modernes pour des pathologies qu’ils « connaissent » depuis toujours. Si leur point de vue a « évolué », nous devrions également apprendre à mieux « voir » le patient et nous devrions essayer de soigner son histoire autant que sa plaie. Nous devrions, surtout, témoigner un peu plus de modestie car le flot de nos techniques ne peut rien contre les dieux des rivières. Nous ne pouvons rien sans l’aide de la famille, sans l’aide du chef de village ou du tradipraticien[4] local [Photographie 1]. On ne touche pas le corps sans l’accord. Et, ici, l’accord de la famille, du « groupe » ou du « guérisseur », est aussi précieux que l’indication thérapeutique d’une équipe occidentale. Il vaut mieux respecter notre registre médical et laisser le tradipraticien composer ses gammes locales. Nous sommes médecins et, en tant que tels, nous devons agir en médecin. C’est ainsi que le patient nous voit et c’est ainsi que l’on sera le plus efficace pour lui. Pour traiter l’aspect plus « transparent » de la maladie, c’est le guérisseur qui aura le vrai pouvoir et qui saura mieux appréhender le « zima ». Pour être efficace, le traitement devra être pluridisciplinaire.

 

« Lorsqu’on prétend améliorer la santé d’un peuple, souligna encore le Docteur P. Dorolle, il faut savoir abandonner les concepts de bon, mauvais, meilleur et pire, et laisser la population libre sur le plan des idées et des concepts culturels particuliers […]. Il est impossible de prétendre imposer de l’extérieur un changement dans les concepts culturels. Lorsqu’un tel changement est imposé, il en résulte un déséquilibre et une incompréhension qui mettent gravement en danger l’œuvre entreprise[5]. » Le terme de « culture » devrait désormais se comprendre, dans le domaine médical comme ailleurs, comme l’ensemble des formes de croyance et de comportement ayant reçu une sanction sociale parce que les membres d’un groupe humain déterminé les ont assimilées.

 

De surcroît, les patients font preuve d’un grand courage en acceptant nos pratiques qui peuvent être, parfois, un peu surprenantes voire intrigantes. En effet, imaginez la scène que l’on peut proposer à ces enfants venant d’un petit village lointain et qui entrent, pour la première fois, dans un bloc opératoire. Imaginez leurs pensées quand ils voient un scialytique dirigé sur eux (grosse lampe d’un bloc opératoire) et quand ils voient tous ces individus déguisés en bleu (l’équipe de soignants en tenue de bloc) s’agiter selon un rituel bien compliqué. Imaginez leurs regards quand ils voient le chef de cette « secte » qui leur parle dans un drôle de dialecte et, surtout, avec un « masque » d’une tribu inconnue. Ce chef est appelé chirurgien, mais quel est son pouvoir [Photographie 2]?

La mise en scène de certaines thérapeutiques locales semble folklorique à nos yeux. Acceptez l’idée que les scènes que nous leur proposons soient, également, originales. Mais dans les deux cas, la mise en scène est efficace pour le traitement et, donc, pour le patient. C’est pour cela que nous acceptons une prise en charge des patients avec l’accord local et avec l’aide des thérapeutiques locales. La finalité reste la guérison du patient. Peu importe si cette guérison résulte d’une belle greffe ou si les méchants dieux de la forêt sont partis. Peu importe si cette guérison découle d’une « magie de la science » ou d’une « science de la magie »[6] [Photographies 3].

 

Rappelons, pour finir, qu’en France, la fente labiale était encore qualifiée, et il n’y a pas si longtemps, de « bec de lièvre ». Ce rapprochement vient de nos campagnes où l’on pensait que la femme, qui avait un enfant porteur d’une fente labiale, avait croisé un « animal maléfique »… Le dieu de la rivière n’est pas plus ridicule que le lièvre de nos campagnes. Il nous semble important de respecter l’influence de cet environnement dans tout programme thérapeutique. Nous avons appris que l’influence peut guérir[7].

 

CHIRURGIE PLASTIQUE ETHNIQUE ?

Au fil des années et après être intervenus sur des centaines de patients d’origines diverses et dans différents pays, nous avons appris à voir le patient différemment en fonction de sa culture, de son ethnie. En mission, nous avons appris que le concept du mot « guérir » est resté difficile à définir et que nous ne le comprenions pas toujours. Nous avons donc travaillé avec des tradipraticiens dans certains pays d’Afrique. Nous avons appris à prendre en charge les patients dans leur totalité. Le chirurgien plasticien a traité la partie visible de la maladie et le tradipraticien s’est occupé du « corps invisible ». Le plus important a été que notre patient soit guéri ou « se sente guéri ».

La chirurgie plastique reste une spécialité particulière puisqu’elle transforme le corps et le corps a une représentation différente en Afrique. Le geste qui transforme le corps n’est jamais anodin. Le geste chirurgicale garde un pouvoir sur le corps modifié et peut parfois déranger. Prenons l’exemple du Noma. Il s’agit d’une maladie qui détruit le visage des enfants dans des régions très pauvres. Dans la région du Sahel, elle est appelée « maladie du vent » car les cas de Noma sont plus fréquents quand l’harmattan (vent chaud et sec qui vient du désert) souffle plus. Il est dit au Nord du Bénin que les génies peuvent « prendre » certains enfants et leur « déchirer » le visage. En effet, cette maladie effroyable laisse des séquelles sur le visage qui peuvent donner l’impression que l’on a « déchiré » la bouche ou la joue de l’enfant. Le chirurgien plasticien essaye de reconstruire ces visages détruits mais l’acte thérapeutique peut être une « erreur » sur certains enfants que les génies « voulaient garder ». Nous avons appris à ne pas opérer, dans certaines régions, tous les enfants sans en parler aux tradipraticiens locaux. Nous avons appris à demander si notre chirurgie, aussi sophistiquée soit-elle, était louable sur tel ou tel enfant. Vous imaginez le dilemme terrible pour une équipe occidentale de ne pas pouvoir opérer un enfant parce qu’il est « pris » par un génie alors que nous savons que le Noma a comme point de départ une infection buccale sur un terrain dénutri. Nous croyons cependant qu’il ne faut toucher le corps sans l’accord de la famille, du chef de village et du tradipraticien local. Opérer un visage ce n’est pas forcément guérir un enfant mutilé et ce n’est probablement pas traiter un problème familial que seule certaines « autorités locales » pourront régler. La chirurgie plastique a cela de particulier qu’elle transforme le corps visible pour essayer de traiter le corps invisible. La chirurgie plastique c’est aussi opérer l’invisible mais nous ignorons ce qu’est vraiment cet invisible qui peut, de plus, changer d’un pays à l’autre. Nous devons quand même essayer de traiter cet invisible car le travail du chirurgien plasticien sur le terrain semble être efficace dans de nombreux cas même si nous ne savons pas toujours comment. Nous ne connaissons pas la vraie portée de notre geste, mais le simple fait d’avoir « apporter » ou « fait » quelque chose au patient peut parfois suffire et cela reste le plus important.

Une autre particularité intéressante de la chirurgie plastique est sa dimension esthétique. La chirurgie plastique c’est aussi reconstruire une esthétique.

– D’une part, le corps transformé par le geste chirurgical peut avoir une finalité esthétique. La chirurgie esthétique n’est pas une fin, elle est un moyen qui opère sur la forme et par la forme. Elle est le moyen qui sait rendre une plastique plus esthétique ou une reconstruction plus accessible au sentiment du beau et, cela, même dans un pays en voie de développement. La chirurgie esthétique humanitaire[8] a su nous enseigner que l’esthétique est une technique au service de la fonction réparation et qu’il était inutile de justifier l’esthétique par la reconstruction puisque l’esthétique appartient, à part entière, à cette reconstruction. Il est inutile de culpabiliser quand notre geste technique est esthétique puisque la motivation de l’intervention ne nous appartient pas. Est-ce que le traitement d’une lèvre fendue chez une petite fille asiatique est un geste réparateur ou un geste esthétique ? Vous pensez, probablement, que cela sera un geste réparateur parce que c’est plus “porteur” ou parce que le chirurgien va reconstruire la sangle musculaire. Cette enfant voudra, probablement, une lèvre plus belle, plus esthétique. Ce sera alors une intervention esthétique. Mais peu importe la motivation puisque la technique sera la même et que le spécialiste essayera de la faire la mieux possible voire la plus esthétique possible. Nous voyons bien que seule la motivation première de l’intervention permet de qualifier d’esthétique ou de plastique cette intervention, alors que la technique sera identique. Tout cela démontre que, finalement, nos définitions sont peu importantes au regard de la simple satisfaction de notre petite asiatique qui, nous l’espérons, sera une “belle” satisfaction.

 

– D’autre part, une intervention peut avoir une finalité esthétique même dans un pays dit en voie de développement. Les conditions économiques d’un pays ne définissent en rien son appétence pour tout ce qui concerne l’esthétique. L’esthétique reste très importante quelque soit le pays, quelque soit l’ethnie, etc. L’esthétique n’appartient pas seulement au monde occidental. Elle n’est pas un critère de richesse comme nous pourrions le croire. Il suffit de parcourir notre belle Terre pour y trouver quelque soit l’endroit des choses belles, des gens beaux, voire tout simplement du beau. L’esthétique reste universelle [Photographie 4].

– Enfin, l’esthétique peut être ethnique. C’est une évidence et nous en possédons tous de nombreux exemples. Chaque village, chaque région, chaque ethnie voire chaque pays se reconnaît dans certains critères esthétiques qui peuvent les définir, les unir. Nous définissons cela dans le terme « ethno-esthétique » ou « esthétique ethnique »[9]. L’ethno-esthétique représente une esthétique qui fait référence à l’origine, à la culture et à l’ethnie… L’esthétique est à la fois universelle et nous la voulons également ethnique. Cela semble paradoxal, mais l’esthétique sait parcourir le monde sous des visages bien différents. Le visage que le chirurgien plasticien devra modifier sera peut-être un de ces visages. Il devra, avec des critères universels d’esthétique, transformer ce visage mais selon des critères esthétiques propres à l’histoire du patient tout en respectant son environnement, sa culture, et tout simplement ses désirs… Prenons l’exemple de l’ethnie « patient californien ». Il s’agit d’une ethnie dont certains critères esthétiques répondent à une codification particulière. En effet, quand un « patient californien » fait un lifting, il faut que cela se voie. A l’opposé, quand un patient de l’ethnie « Parisien » ou « Bordelais » fait de la chirurgie esthétique, il ne faut surtout pas que cela se voie. En Europe, quand un patient fait de la chirurgie esthétique, il ne faut pas qu’on le devine. Il faut que l’intervention respecte une certaine harmonie. Il faut modifier sans transformer. En revanche, en Californie, le patient veut que l’on voit sa transformation et désire même que l’on sache par qui l’intervention a été faite voire combien elle a coûtée. Ceux sont des critères propres à l’ethnie « patient californien ». Nous ne les comprenons peut-être pas toujours mais il convient de les respecter comme nous respectons également les scarifications rituelles et/ou thérapeutiques pratiquées sur le corps des patients de telle ou telle ethnie [Photographies 5]. Nous ne comprenons pas toujours la nécessité de faire des cicatrices indélébiles sur le visage d’un enfant mais il ne nous appartient pas de juger. Nous devons essayer d’en comprendre la signification sans condamner. Surtout, quand nous faisons une chirurgie sur le visage d’un enfant Haoussa, nous essayons de faire une technique qui respecte les scarifications rituelles pour ne pas priver cet enfant de ce lien avec son histoire.

CONCLUSION

Nous pensons que tout patient devrait être traité par des moyens techniques modernes dans le respect du milieu dans lequel il évolue. La prise en charge d’un patient devrait se faire en fonction de ses origines, de son histoire, de sa culture, de son ethnie en considérant les traditions locales et, cela, quelque soit le pays. Nous définissons ainsi le concept de chirurgie plastique ethnique qui associe une prise en charge chirurgicale moderne à une médecine plus traditionnelle. A travers ce concept, nous voulons traiter le patient dans sa totalité, dans sa partie visible et invisible.

La chirurgie plastique ethnique c’est transformer le corps sans désaccord avec le milieu et cela, quelque soit le lieu.

PK www.docteur-knipper.com

PHOTOGRAPHIES

 

Photographie 1 :

Chir Plast Ethn 1

 

Tradipraticien du Sud du Niger.

 

Photographie 2 :

MINOLTA DIGITAL CAMERA

Equipe de Chirurgie Plastique dans les pays en voie de développement Interplast-France ( www.Interplast-France.net).

 

Photographies 3 :

 

Chir Plast Ethn 3A

A / « Gri-gri » sur un enfant du Nigeria.

 

Chir Plast Ethn 3B

B / Têtes de chien sur un marché spécialisé au Togo.

 

 

Photographie 4 :

Chir Plast Ethn 4

Jeunes filles Peuls sur le Fleuve Niger.

Photographies 5 :

Chir Plast Ethn 5A

 

A / Scarifications thérapeutiques sur l’abdomen d’une jeune fille du Sud du Bénin.

Chir Plast Ethn 5B

B / Scarifications rituelles chez un homme du Sud du Niger.

 

 

 

[1] Médecines du Monde. Claudine Brelet. Editions Robert Laffont, octobre 2002

[2] Guérissage : terme mis en usage par les chercheurs en ethnomédecine

[3] Nous ne sommes pas seuls au monde. Tobie Nathan. Les empêcheurs de tourner en rond, 2001

[4] OMS. Technical Report Series, n°1

[5] Ethnologie et problèmes sanitaires. Dorolle P. Revue internationale de la Croix-Rouge. Genève, CICR, 1953

[6] La main existentielle et événementielle. Raymond Vilain.

[7] L’influence qui guérit. Tobie Nathan. Poches Odile Jacob, 2001

[8] Chirurgie Esthétique Humanitaire. Docteur Patrick Knipper. Assises Internationales du corps transformé, 2005.

[9] Chirurgie Esthétique : Bienfaits et Résultats. Rapport de la Société Française de Chirurgie Plastique, Reconstructrice et Esthétique. Docteur Patrick Knipper, Docteur Jean-Luc Jauffret, Editions Elsevier, 2003.

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